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siteoff0.gifCommuniqué de l'union syndicale Solidaires

L’Union syndicale Solidaires juge inacceptable le texte sur lequel vienne de tomber d’accord le patronat et des organisations syndicales. Cet accord : - institutionnalise davantage la précarité par la généralisation des contrats de projets et les contrats à durée indéterminée intermittents. - instaure une super-flexibilité par de nouvelles mesures de mobilité, la généralisation de l’accord compétitivité/emploi, et de nouvelles modalités pour les PSE, en se dégageant systématiquement des obligations légales et conventionnelles du licenciement économique. - spolie les salariés-es par une barèmisation plafonnée en cas de licenciements sans cause réelle et sérieuse. - réduit les délais de recours des syndicats en matière de licenciements économiques collectifs et de contestation aux prud’hommes. La logique patronale est claire : renforcer la flexibilité de la force de travail, poursuivre la destruction du code du travail et la hiérarchie des normes. Il n’y a pas de sécurisation de l’emploi mais sécurisation des droits, déjà exorbitants, des patrons. L‘union syndicale Solidaires s’emploiera à construire les mobilisations nécessaires pour rejeter cette régression sociale historique. Paris, 11 janvier 2013

drapeau_912_25fev2012.jpgCommuniqué du Front de gauche

Le Front de gauche regrette la signature des accords sur l’emploi. Ce texte inspiré par le MEDEF marque une avancée pour celui-ci. Cette organisation patronale s’en est d’ailleurs aussitôt réjouie. S’il y a sécurisation c’est celle qui permet plus de flexibilité ! Le CDI est toujours plus attaqué comme norme de notre droit du travail. La hiérarchie des normes est contestée : les salariés ne pourront plus refuser un avenant à leur contrat de travail si un accord d entreprise le prévoit. Sur bien des aspects, cet accord rompt avec notre modèle social et républicain.

Cet accord est en réalité minoritaire puisque les syndicats qui, à juste titre, le refusent, qu’ils aient participé ou non à la négociation, sont ensemble les plus représentatifs des salariés.

La bataille n’est donc pas finie : ce texte ne vaut pas loi.

Le Front de gauche soutiendra les mobilisations des organisations syndicales qui, lui étant opposées, interpellent le Parlement pour qu’il ne le vote pas en l’état. Majoritaires à l’assemblée nationale, les parlementaires PS et Europe Ecologie –Les Verts ont une lourde responsabilité : ils peuvent refuser cette régression sociale. Nous appelons les assemblées citoyennes et toutes les structures du Front de Gauche à interpeller leurs député-e-s et sénateur-trices de gauche. Ce texte ne doit pas passer ! 

Dimanche 13 Janvier

Tag(s) : #Communiqué PG
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